Coucou nous voilà !

Jessica Laurén est née en 1967 dans la ville de Solna, en Suède. Elle commence à travailler dans le secteur de l’animation en tant que coloriste, avant d’occuper successivement des postes à l’encrage, au compositing et à l’animation. Son parcours l’a également conduite dans le domaine de la musique (en tant que chanteuse et compositrice) et de l’illustration. Elle est aussi l’auteure d’un livre Helt random (Complètement aléatoire), une description illustrée des rapports entre mère et fille.

Stina Wirsén, née en 1968 à Âlvsjö en Suède, est diplômée de l’Université d’Art de Konsfackt en 1991. Elle devient ensuite directrice du département illustrations du journal Dagens Nyheter (presse quotidienne nationale) pour lequel elle réalise gravures de mode, caricatures politiques et carnets de voyage. Elle publie en compagnie de sa mère Carin Wirsén les ouvrages de jeunesse Rut and Knut, récompensés du «Heff aklum pen Award» (prix de la culture pour enfants). La série de livres pour enfants Qui voilà ? lancée en 2005 a été traduite dans huit langues, faisant de Stina Wirsén l’un des illustrateurs les plus populaires de Suède.

Rêvant de devenir directeur artistique pour le cinéma, Hippolyte Girardot intègre les Arts déco et s’essaie au cinéma lors d’un atelier où il tourne une série de courts métrages. Il joue dans Le Destin de Juliette d’Aline Isserman, qui est pour lui une révélation. Nominé en 1985 pour un César grâce à son rôle dans Le Bon Plaisir, son succès se confirme avec Manon des sources de Claude Berri et Un monde sans pitié d’Eric Rochant, en 1990. Il revient en 2003 dans les films d’Arnaud Desplechin. On le retrouve en 2006 dans la série de courts métrages Paris, je t’aime, ainsi que dans Le Pressentiment et Incontrôlable. En 2009, il présente Yuki & Nina coréalisé avec Nobuhiro Suwa à la Quinzaine des réalisateurs. Encore récemment il a été à l’affiche de nombreux films et notamment en 2014 de Aimer, boire et chanter d’Alain Resnais qui a reçu le prix Alfred Bauer au Festival international du film de Berlin. Avec une carrière ainsi inscrite dans la durée, Hippolyte Girardot fait partie des comédiens dont la place n’est plus à faire dans le paysage cinématographique français.